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Dodji Apévon refuse de siéger à l’Assemblée nationale, dénonçant un manque de légitimité démocratique

Dans une position ferme et claire, Me Dodji Apévon, élu sous la bannière des Forces Démocratiques de la République (FDR), refuse toujours de sièger au sein de l’Assemblée nationale du Togo. Malgré l’invitation de Kodjo Adedze, président de l’institution parlementaire, à rejoindre les bancs de l’hémicycle, l’opposant réaffirme sa conviction que cette Assemblée manque de légitimité démocratique. « Je ne vois pas l’intérêt d’aller siéger dans une Assemblée où l’on refuse la démocratie », a-t-il déclaré, soulignant son opposition au régime en place.Apévon, avocat de profession et figure bien connue de l’opposition togolaise, s’engage ainsi dans une stratégie de refus d’accepter les institutions qu’il juge compromises. À travers cette position, il réaffirme son désaccord avec le pouvoir actuel, dénonçant un processus législatif qu’il estime peu représentatif de la volonté populaire.Me Apévon n’est pas seul dans cette démarche de contestation. Jean-Pierre Fabre, leader de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), a également opté pour une politique de boycott parlementaire, motivée par des doutes sur la transparence et la légitimité des dernières élections législatives. Les deux figures de l’opposition dénoncent ce qu’ils perçoivent comme une absence de démocratie et de liberté au sein de l’Assemblée nationale.Pour ces opposants, siéger reviendrait à légitimer une institution qui, selon eux, ne permet pas l’expression d’une véritable pluralité politique. Leur absence au sein de l’Assemblée symbolise une prise de position radicale qui, espèrent-ils, pourra éveiller les consciences et rappeler la nécessité de réformes démocratiques.Cependant, cette stratégie de boycott n’est pas partagée par tous les élus de l’opposition. Les députés de l’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI) et du Mouvement des Peuples Démocratiques (DMP) ont, pour leur part, fait le choix de siéger. Pour ces formations politiques, une présence active dans l’hémicycle est essentielle afin de défendre directement les droits des citoyens et de faire entendre la voix de l’opposition de manière concrète.

La rédaction

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