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Togo / Un conteneur tue sur la Nationale N°1 à Togblékopé: Le MMLK demande une enquête

Un conteneur est tombé sur trois usagers empruntant la Nationale N°1, tuant un jeune homme sur le coup et blessant les deux autres, samedi dernier au niveau de Togblékopé. Une mauvaise fixation du conteneur sur le camion, serait à l’origine du drame.

Selon des indiscrétions, un sangle ayant servi à fixer le conteneur sur le camion, s’est détaché en pleine circulation. Ce drame, suscite une nouvelle interrogation, à savoir comment le conteneur a pu se détacher du camion. Aussi, d’autres facteurs à savoir un mauvais arrimage avant le départ, une absence de contrôle technique ou encore des défaillances structurelles des équipements de transport, ont peut être pu provoquer le drame. Mais sans une enquête officielle, l’opinion devra se limiter aux spéculations.

Le MMLK réagit

A l’annonce du bilan tragique de l’accident, le président du MMLK (mouvement Martin Luther King), Edoh Komi, a exigé une enquête pour situer les responsabilités. En outre, ce mouvement demande la mise en place d’un mécanisme de contrôle strict à la sortie du port et sur les axes routiers principaux, avec des sanctions exemplaires en cas de non-respect des règles de sécurité. Il sollicite aussi une réforme urgente du cadre réglementaire du transport de marchandises lourdes, incluant des exigences plus strictes en matière de fixation des charges et des inspections régulières des véhicules de transport. De plus, le pasteur Edoh Komi réclame, une indemnisation juste et rapide des victimes et de leurs familles, afin que la douleur de cette tragédie ne soit pas aggravée par une absence de soutien financier et moral. Enfin, il demande un suivi rigoureux des engagements pris par les autorités, pour que les mesures annoncées ne restent pas lettre morte.

D’un drame à l’autre

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Mais il semble que les consignes n’aient pas été bien suivies. Pourtant, trois jours après le drame de l’effondrement de la passerelle de Zongo, le Chef de l’Etat, Faure Gnassingbé en Conseil des ministres, avait demandé une enquête. A l’issue des investigations, la décision de faire intervenir des mesures de surveillance et de contrôle sur les routes avaient été prises. Pourquoi ces mesures n’ont-elles alors pas été mises en œuvre ? Si c’était le cas, le drame de Togblékomé n’aurait probablement pas eu lieu. C’est un nouveau drame au mépris de la vie d’honnêtes citoyens. Combien de morts faudra-t-il encore avant de songer au respect scrupuleux des règles fondamentales de sécurité routière.

Motus, bouche cousue ?

Le 8 février dernier, les autorités entretenaient encore le flou sur ce qu’elles annonçaient comme n’étant qu’un simple incident impliquant un conteneur qui s’était renversé sur la Nationale N°1. On demandait aux usagers de la Nationale N°1, d’observer la plus grande prudence et d’emprunter une déviation si possible. Mais en réalité, il s’agissait d’un drame. Pourquoi l’information du bilan tragique n’avait-elle pas été annoncée ? Est-ce par besoin de sécurité ou suite à un malaise, né de l’effondrement de la passerelle piétonne de Zongo le 13 décembre de l’année dernière.

Eric K.

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