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Togo : Un médicament potentiellement à risque, retiré du marché

Au Togo, les autorités pharmaceutiques ont annoncé que le Klipal 600 mg / 50 mg, un antalgique couramment prescrit, est retiré d’urgence du marché. Lors d’une inspection de routine, un défaut jugé suffisamment grave a été détecté.

Le KLIPAL est retiré du marché togolais pour risque potentiel à l’endroit des consommateurs. Face à la situation, l’arrêt immédiat de la vente du médicament a été ordonné dans toutes les pharmacies du pays. Les distributeurs et professionnels de la santé doivent retirer toutes les unités en circulation afin d’éviter tout danger pour les patients.

Les propriétés du KLIPAL

Le KLIPAL 600 mg/50 mg, est un comprimé prescrit aux patients âgés de plus de 15 ans et pesant plus de 50 kg pour le traitement des douleurs aiguës d’intensité modérée qui ne peuvent pas être soulagées par d’autres antalgiques comme le paracétamol ou l’ibuprofène. Ce médicament contient de la codéine, dont l’utilisation régulière ou prolongée peut entrainer une dépendance psychologique et physique. Par conséquent, il doit être utilisé avec prudence chez les patients présentant des antécédents d’abus ou de dépendance (notamment aux médicaments et à l’alcool) ou de maladie mentale par exemple une dépression majeure. L’abus de ce médicament peut entraîner un surdosage ou un décès comme pour tout autre médicament. Alors que reproche-t-on exactement au KLIPAL ?

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KLIPAL, dangereux pour les patients ?

En creusant un peu plus, on se rend compte que la codéine qui renferme le KLIPAL est une substance active extraite du pavot et dérivée de la morphine. Elle est utilisée pour ses propriétés antalgiques (contre la douleur), antitussives (contre la toux) et somnifères. Il s’agit d’une substance dite analgésique narcotique. Elle est utile pour soulager les douleurs d’intensité modérée à moyenne pour lesquelles les autres antalgiques tels que le paracétamol sont restés sans effet. Son action au niveau du système nerveux la rend très utile. Si la prise de ce médicament est correctement encadré par un médecin, il n’y à priori pas matière à s’inquiéter. Cependant l’automédication et la prolifération de médicament contrefait sur les marchés africains pourraient être des facteurs qui conjuguent les risques du KLIPAL.

Pour plus d’éclairage

Généralement une telle mesure survient suite à un incident grave. Mais si la mesure est préventive, elle ne peut être que louable à condition qu’il y ait des preuves en amont. Toutefois, des enquêtes approfondies sont en cours pour identifier le problème. Les autorités appellent les patients sous traitement à consulter sans attendre leur médecin pour une alternative sûre.

Eric K

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