La Compagnie Énergie Électrique du Togo (CEET) alerte les populations sur une dégradation de la fourniture de l’électricité au Togo. Ainsi deux facteurs critiques en sont les causes. Il s’agit des travaux de maintenance sur le gazoduc ouest-africain (WAPCo) et une interruption soudaine de l’approvisionnement en électricité en provenance du Nigeria.
La CEET doit donc gérer un double défi. D’une part, la maintenance quinquennale du gazoduc WAPCo, qui se poursuivra jusqu’au 2 mars, et réduisant déjà l’approvisionnement en gaz naturel, qui impacte à son tour les centrales thermiques togolaises. D’autre part, une perte soudaine de tension depuis le Nigeria, survenue le 12 février dernier, qui aggrave encore la situation, rendant l’approvisionnement électrique encore plus instable.
Face à l’ampleur du problème, la CEET met en place une stratégie d’urgence pour atténuer les effets des coupures. Ainsi plusieurs actions sont en cours :
- Mobilisation des ressources nationales pour maximiser la production interne.
- Coordination avec la CEB et la Transmission Company of Nigeria pour restaurer rapidement l’approvisionnement.
- Recours aux combustibles liquides pour alimenter les centrales thermiques affectées.
- Importation de 35 MW supplémentaires afin de pallier le déficit.
- Mise en service accélérée d’une turbine de 25 MW, pour renforcer la capacité énergétique nationale.
Malgré ces efforts, la CEET informe que des interruptions sont à prévoir dans plusieurs zones du pays. Les autorités appellent donc la population à la patience et à une gestion rationnelle de l’électricité durant cette période.
Cette situation met une nouvelle fois en lumière, les défauts de la dépendance énergétique du Togo vis-à-vis de ses voisins et souligne la nécessité du pays d’acquérir au plus vite une source d’énergie propre et durable à l’instar de l’éolienne ou du solaire. Ces sources d’énergie sont plus écologiques et moins coûteux que le nucléaire envisagé par les autorités du pays.
Eric K

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