L’Alliance des Démocrates pour le Développement Intégral (ADDI) a exprimé ses inquiétudes face à la prolongation de l’état d’urgence sécuritaire dans la région des Savanes, validée le 6 mars. Le parti, sous la direction du professeur Aimé Gogué, s’interroge sur les implications de cette mesure sur les libertés fondamentales des habitants de la région.
ADDI plaide pour une transparence accrue dans la gestion de la crise sécuritaire et insiste sur la nécessité d’une meilleure planification des projets d’infrastructure défensive. Selon le parti, une évaluation rigoureuse des dispositifs en place est essentielle pour garantir leur efficacité.
Un rapport sur mesure
L’opposition réclame la présentation d’un rapport détaillé sur les incidences de l’état d’urgence avant la clôture de la première session ordinaire de 2025. Cette demande vise à évaluer la pertinence des mesures adoptées et à assurer une meilleure coordination des actions sécuritaires.
Une approche inclusive
Face à la menace de l’extrémisme violent, ADDI préconise une stratégie beaucoup plus inclusive et réconciliatrice. Le parti estime qu’une solution durable à l’instabilité de la région passe par un dialogue renforcé et des initiatives de cohésion sociale.
La prolongation de l’état d’urgence alimente encore la polémique, opposant sécurisation et préservation des libertés individuelles.
Eric K
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