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Togo : 12 partis politiques et des OSC optent pour une transition

Au Togo, en lieu et place d’une réforme constitutionnelle ayant instauré la 5ᵉ République, des partis politiques proposent une transition. A cet effet, 12 partis et organisations de la société civile (OSC) ont rejeté jeudi la réforme de la Constitution, qui selon eux est un « coup d’Etat constitutionnel ».

Lors d’une rencontre tenue à Lomé, les leaders des partis comme le CAR, la CDPA, l’ADDI, les FDS, l’ALCADES, et d’autres groupes politiques et sociaux ont signé une déclaration conjointe invalidant le changement constitutionnel qui selon eux, ne revêt pas de la volonté populaire. Les signataires dénoncent une réforme imposée par la voie parlementaire au mépris de la Constitution togolaise de 1992.

Selon les signataires, « La constitution de 1992, dans sa version révisée de 2019, stipule clairement que le Président de la République est élu au suffrage universel direct pour un mandat de cinq ans renouvelable une seule fois. Toute modification de cette disposition ne peut se faire que par voie référendaire ». L’absence de référendum pour valider ce changement est perçue comme étant une violation des principes démocratiques. Face à cette situation, ils demandent la tenue d’assises nationales inclusives pour permettre aux différentes parties prenantes de trouver une solution concertée sur la problématique de la réforme de la Constitution.

Dans leur « Déclaration du 20 mars », ces partis et OSC ont également prévenu qu’un vide juridique pourrait survenir dès le 4 mai 2025, date de la fin du mandat du Président de la République, Faure Gnassingbé.

Eric K

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