Laurent Gbagbo s’exprime sur sa potentielle candidature en 2025

L’ancien président ivoirien, Laurent Gbagbo, a pris la parole lors d’une conférence de presse le mardi 22 Août 2023, à seulement huit jours des élections municipales en Côte d’Ivoire. Au cours de son intervention, Gbagbo a abordé des sujets d’importante nationale et internationale, notamment sa potentielle candidature à l’élection présidentielle de 2025, sa situation actuelle sur les listes électorales, ainsi que la situation politique au Niger.

Une Candidature Conditionnelle et au Service de Son Camp

Interrogé sur la possibilité d’une candidature à l’élection présidentielle de 2025, Laurent Gbagbo a laissé entendre qu’il resterait engagé en politique jusqu’à la fin de ses jours.

« Je ferais la politique jusqu’à ma mort » a-t-il dit. Cependant, il a précisé que sa décision de se présenter serait guidée par la volonté de son camp, mettant en avant le désir collectif plutôt que l’envie personnelle.

Alors que les élections municipales approchent, Laurent Gbagbo a soulevé la question de sa situation sur les listes électorales. Actuellement radié en raison de sa condamnation dans l’affaire BCEAO, l’ancien président a exprimé son désir de retrouver sa place afin de participer pleinement aux élections à venir. Profitant de l’occasion, il réaffirmer son innocence dans cette affaire.

Engagement politique et réflexion sur la situation au Niger

Ces élections municipales marquent un retour significatif pour le camp de Gbagbo, après son absence politique depuis 2011. Malgré les allégations de fraudes émanant du camp présidentiel, Gbagbo a indiqué que son camp n’envisageait pas de boycotter ces élections. Il a souligné l’importance de la participation, même en présence de fraudes, pour préserver le processus démocratique. Il affirme :

« De deux mots, il faut choisir le moindre, aller à l’élection même avec des fraudes, est mieux que de ne pas du tout aller aux élections à cause des fraudes »

Laurent Gbagbo

En évoquant la situation politique au Niger, l’ex président a adressé un critiqué sans le nommé au président Alassane Ouattara en suggérant que briguer plus de mandats que ce que permet la constitution pourrait être assimilé à un « coup d’État ».

En outre, bien qu’il ait exprimé son opposition à l’intervention militaire au Niger, la qualifiant d’hypocrite, Laurent Gbagbo a appelé à la libération du président nigérien, Mohamed Bazoum.

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