Les préparatifs pour les élections législatives et régionales prévues le 20 avril 2024 au Togo ont été marqués par des obstacles considérables pour les partis politiques. Depuis la clôture des candidatures le 6 mars, les formations politiques ont été confrontées à des défis liés à l’enregistrement des candidats, notamment en raison de problèmes avec les numéros de carte d’électeur.
Selon Eric Dupuis, conseiller du président de l’Alliance nationale pour le changement (ANC), ces dysfonctionnements ont eu des conséquences préjudiciables. Lors du dépôt des candidatures, certaines listes ont été rejetées en raison de numéros de carte d’électeur non reconnus par le système d’enregistrement électronique.
Ce problème se manifeste par l’absence des numéros de carte d’électeur dans la base de données du registre national des électeurs, ce qui a suscité des frustrations et des difficultés au sein des partis politiques. L’ANC, par exemple, a été confrontée à cette situation dans sept circonscriptions, obligeant le retrait des candidats non reconnus de leurs listes électorales.
La Commission electorale nationale indépendante (Ceni) a admis l’existence de ces problèmes, touchant tous les partis politiques. Cependant, le président de la Ceni, Yabre Dago, a tenté de rassurer en soulignant que des mesures ont été prises pour remédier à la situation. Il a expliqué que près de 100 000 doublons ont été identifiés et retirés des listes électorales lors de la dernière révision des fichiers en juin 2023.
Malgré ces assurances, les tensions persistent parmi les partis politiques, avec des préoccupations quant à l’équité et la transparence du processus électoral. Les prochaines semaines seront cruciales pour résoudre ces problèmes et garantir des élections libres et équitables au Togo.
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