Jean Pierre Fabre réitère son opposition à la modification de la Constitution

Le président de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC), Jean Pierre Fabre, s’est prononcé encore une fois, sur la procédure de modification de la Constitution en cours à l’Assemblée Nationale.
L’ancien chef de file de l’opposition qui qualifie cette démarche « de haute trahison », envisage mener des actions pour amener le régime à renoncer à cette modification.
Dans son intervention l’actuel maire de la commune du Golfe 4 , dit ne pas comprendre pourquoi une Assemblée Nationale illégitime, en fin de mandat puisse vouloir opérer des réformes au moment où le protocole additionnel de la CEDEAO interdit toute réforme non consensuelle à la veille d’une élection.
« C’est la raison pour laquelle nous voudrions bien approfondir les explications aux militants et à tout le peuple togolais de l’impossibilité du parlement actuel d’opérer les réformes constitutionnelles. Nos militants et sympathisants doivent être bien informés de l’enjeu capital qui nous guette », a déclaré Jean Pierre Fabre.
Le parti a par ailleurs invité les militants et sympathisants à se tenir prêts pour des actions d’envergure nationale si ces élus du peuple ne reviennent pas à la raison. »Les contacts se prennent, nous vous demandons d’être prêts si ces députés ne font pas marche arrière « , a pour sa part, affirmé Francis Pedro Amuzu, un cadre de l’ANC.
Revenant sur le double scrutin législatif et régional du 20 avril 2024, le leader de l’ANC a exhorté les militants et sympathisants à voter massivement pour l’opposition démocratique « pour une victoire du peuple à l’Assemblée Nationale ».
Notons que cette déclaration a été faite au cours du meeting d’information et de sensibilisation des Jeunes de l’Alliance Nationale pour le Changement (ANC) tenu ce dimanche 24 mars 2024 à Lomé.Les candidats qui vont défendre les couleurs du parti aux élections législatives prochain ont été également présentés au cours de ce meeting.
Pour rappel, un projet de révision constitutionnelle est examinée par la commission des lois. Si cette proposition est adoptée, le Togo passerait d’un régime présidentiel à un régime parlementaire.
La rédaction

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