Les récentes élections législatives et régionales au Togo, qui ont vu la victoire écrasante de l’Union pour la république (Unir), le parti au pouvoir, suscitent une forte réaction de la part des partis d’opposition.
L’Unir a remporté la majorité écrasante des sièges à pourvoir à l’Assemblée nationale et dans les conseils régionaux, selon les résultats officiels de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni). Cette domination a été contestée par les Forces démocratiques pour la République (FDR), un parti d’opposition qui n’a obtenu qu’un seul siège à l’Assemblée.
Le président des FDR, Maître Paul Dodji Apévon, dénonce les résultats, déclarant que les fraudes électorales sont d’une ampleur inimaginable.
En réponse aux accusations
Pascal Bodjona, conseiller politique du président togolais, a indiqué que les contestations pourraient être portées devant la Cour constitutionnelle avec la présentation des preuves nécessaires.
Il a également souligné que l’opposition aurait pu obtenir davantage de sièges si elle avait été plus unie et organisée. Cette remarque fait référence à la dynamique de l’unité d’action qui, selon lui, aurait pu conduire à des résultats différents pour l’opposition.
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