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Résultats scolaires au Togo : quelles solutions pour redresser la barre ?

Les résultats des examens nationaux au Togo pour l’année scolaire 2023-2024 sont préoccupants, avec des taux de réussite en baisse. Cette situation soulève des questions cruciales sur l’efficacité du système éducatif togolais.

Les chiffres parlent d’eux-mêmes : le taux de réussite au Certificat d’études du premier degré (CEPD) a légèrement diminué, passant de 77,98 % en 2023 à 77,75 % cette année. La situation est encore plus alarmante pour le Brevet d’études du premier cycle (BEPC), avec une chute de 81 % à 44,09 %. Le probatoire n’échappe pas à cette tendance, diminuant de 80,96 % à 71 %.

Les causes de la dégradation

Pour de nombreux observateurs, le nouveau système éducatif est en grande partie responsable de cette baisse de niveau. L’approche par compétences (APC), la suppression des sanctions corporelles et les fréquents congés de détente sont souvent pointés du doigt, indiquent Togo breaking news.

Mawouna Gadéwa, directeur régional de l’éducation du Grand Lomé, a exprimé ses préoccupations lors d’un entretien sur Pyramide FM. Selon lui, l’addiction des élèves aux réseaux sociaux est un facteur majeur. « Les élèves passent trop de temps sur leurs téléphones, même en classe, au lieu de se concentrer sur leurs études », a-t-il déclaré.

Il a également souligné la responsabilité des parents : « Les parents doivent jouer leur rôle en encadrant leurs enfants et en surveillant leur utilisation des réseaux sociaux ».

La réaction des parents

Certains parents estiment que les autorités éducatives doivent adopter une approche plus stricte. « Il est temps de cesser de promouvoir la médiocrité. Si les élèves ne veulent pas apprendre, ils doivent en subir les conséquences. Ils passent trop de temps sur les réseaux sociaux et négligent leurs études », a déclaré un parent.

Les résultats du Baccalauréat deuxième partie (BAC2), attendus le 16 juillet en ligne et affichés le 17 juillet, permettront de compléter ce tableau préoccupant. Une réforme profonde du système éducatif pourrait être nécessaire pour inverser cette tendance et garantir un avenir meilleur pour les jeunes togolais.

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