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Togo : Faure Gnassingbé, premier président du Conseil des ministres

À l’issue des dernières élections législatives, le parti Union pour la République (Unir) a remporté 108 des 113 sièges, permettant à Faure Gnassingbé d’être désigné comme le premier président du Conseil des ministres.

Avec l’adoption de la nouvelle Constitution, le Togo passe à un régime parlementaire, transformant la structure de son gouvernement. La gestion du pays est désormais confiée à un président du Conseil des ministres (PCM), tandis que le président de la République conserve un rôle honorifique sans pouvoirs exécutifs réels.

Une nouvelle structure gouvernementale

C’est Gilbert Bawara, ministre de la Fonction publique, du Travail et du Dialogue social, rappelle Togo Breaking News, qui a annoncé cette désignation lors d’une interview sur New World TV. Bawara a expliqué que, selon l’article 50 de la nouvelle Constitution, le président du Conseil des ministres devient le chef du gouvernement, présidant les réunions ministérielles, et dirigeant l’administration publique, l’armée, et les forces de sécurité. Il est également responsable de la détermination et de la conduite de la politique nationale.

Désignation automatique

La constitution stipule que le chef du parti majoritaire à l’Assemblée nationale doit être désigné président du Conseil des ministres. « La désignation du président du Conseil est pratiquement une démarche automatique parce que la Constitution dit que c’est le président du parti politique majoritaire qui est désigné. Aujourd’hui, le président du parti Unir est Faure Gnassingbé », a précisé Gilbert Bawara.

Conformément à la nouvelle Constitution, Faure Gnassingbé prêtera serment en tant que premier Président du Conseil des ministres du Togo. « Le premier Président du Conseil des ministres au Togo sera Faure Essozimna Gnassingbé. Ce n’est pas qu’une question de son désir, c’est ce que la Constitution stipule », a ajouté Bawara.

Cette réforme constitutionnelle controversée est rejetée par des organisations de la société civile et des partis d’opposition, faut-il rappeler

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