Répression de la manifestation en RDC : condamnations internationales et demande d’enquête

La répression brutale de la manifestation de l’opposition congolaise à Kinshasa le 20 mai 2023 suscite de vives réactions et condamnations de la part des États-Unis, du Royaume-Uni, de l’Union européenne et de la Mission des Nations unies en République démocratique du Congo (Monusco).

La communauté internationale exprime sa préoccupation face à l’utilisation disproportionnée de la force lors de cette répression. Les États-Unis soulignent notamment le cas choquant d’un enfant mineur hospitalisé après avoir été victime de violences policières, entraînant l’arrestation de certains agents impliqués. Ils rappellent également leur attachement aux droits fondamentaux tels que le droit de se réunir, la liberté d’expression et de la presse.

L’Union européenne condamne également cette répression et appelle à une enquête indépendante de la justice congolaise pour faire toute la lumière sur les circonstances et établir les responsabilités des violations constatées. La Monusco, quant à elle, soutient cette demande d’enquête.

Le Royaume-Uni se dit profondément préoccupé par les images de violences policières et salue les actions entreprises par le gouvernement pour demander des comptes aux responsables des forces de l’ordre.

Les réactions tant nationales qu’internationales témoignent de l’indignation face à cette répression et appellent à des mesures pour assurer la transparence et la responsabilité dans cette affaire.

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