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ZAMBIE: Un opposant élu président, impensable au Togo n’est-ce pas?

17 AOÛT (ASPAMNEWS)- La Zambie vient d’avoir un nouveau président en la personne de l’opposant de toujours Hakainde Hichilema, très largement élu avec près d’un million de voix d’avance et une forte participation, son prédécesseur promettant une « transition pacifique du pouvoir ». une scène surréaliste au Togo.

Au Togo, le pouvoir en place ne peut jamais admettre qu’un opposant gagne les élections, pas même régionale. Tout est mis en place pour que le système minoritaire règne sur le pays éternellement.

D’abord la constitution de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), est déjà un panier de crabes. Une CENI à la merci du pouvoir. Ensuite vient la question du fichier électoral. Un fichier électoral à problème avec un découpage électoral injuste.

Tout dans l’esprit de rester impunément au pouvoir. Au Togo, tout est méticuleusement mis en place pour anéantir de force ou de gré toute velléité qui toucherait aux intérêts du système pilleuse minoritaire. Violences, arrestations avec suivies de procès injustes qui engendrent des sanctions fantaisistes et parfois très lourdes, après des accusations fallacieuses. La justice est bien complice.

Dans tout ceci, les opposants contre le système en place jouent d’une manière ubuesque leur partition. Ce qui du coup désavantage la majorité de la population, qui vit sous le seuil de la pauvreté. Les opposants au lieu de s’unir un temps soit peu, et affronter le système en place, préfèrent se donner rendez-vous sur les réseaux sociaux dans le juste but de s’insulter.

Et, les militants des partis politiques sont des férus d’insultes des autres opposants. Pendant ce temps, le système en place met en place ses stratégies de conservation du pouvoir. Après, c’est pour courir aller déposer sa candidature pour une élection qu’on sait pertinemment perdue d’avance. Puisqu’en amont et en aval rien n’a été fait ou aucune stratégie n’a été mise en place pour arracher le pouvoir. C’est comme ça que les opposants meublent leurs activités politiques.

A l’heure où nous mettions sous presse, les opposants n’ont aucune stratégie, aucune activité de mobilisation ou d’explication du processus politique actuel du pays aux militants. Il suffit d’aller sur les réseaux sociaux pour lire un sporadique communiqué et c’est tout.

L’opposition togolaise ne fait qu’endormir ses militants, s’ils en ont encore. A bien observer la situation politique du pays, il est vrai le système en place utilise des moyens de force et de violences pour anéantir toute activité des opposants, mais force est de reconnaître que les mêmes leaders des partis politiques de l’opposition ont eux-même amené les militants à ne plus avoir confiance en eux.

Du coup, on ne peut jamais avoir une élection au Togo et qu’à la fin un opposant gagne. Du moins qu’un opposant soit déclaré vainqueur. Puisque selon nos sources, le pouvoir en place n’a jamais gagné d’élection au Togo, mais c’est par coup de force et de violences suivies d’arrestations ou encore d’intimidation qu’on déploie pour garder le pouvoir.

Pour preuve, au temps du Collectif Sauvons le Togo (CST), un observateur averti de la vie politique togolaise, en la personne de Maître Zeus Ajavon, l’avait clairement déclaré qu’en 2005, le parti au pouvoir RPT d’alors n’avait recueilli que 13% des voix, mais a été déclaré vainqueur. Il y’a à peine une semaine, le même observateur au cours d’une entrevue a reconnu que c’est monsieur Agbéyomé qui est le réel vainqueur de la dernier présidentielle.

Tout ça pour dire qu’une mauvaise organisation au sein des différents clans de l’opposition togolaise, fait le lit au pouvoir: celui de rester, de conserver ou de garder le pouvoir. C’est pour ça que cela serait surréaliste de déclarer un opposant à l’heure où nous sommes président élu.

En Zambie, l’homme d’affaires de 59 ans, qui se présentait pour la sixième fois à la présidentielle, a salué « un moment historique que des millions de Zambiens attendaient ». Quoi de plus exaltant pour un pays qui aspire à la prospérité.

Debout derrière un pupitre, costume chic sur chemise à col ouvert, dégageant à la fois une image de sérieux et de décontraction, il a été submergé par l’émotion au moment de prendre la parole, retirant son masque et s’essuyant les yeux: « C’est avec honneur, humilité et gratitude que je me tiens devant vous pour dire que le changement est là ».

Rappelons que peu avant, le président sortant avait concédé sa défaite et salué la victoire de son rival historique. « Je veux féliciter mon frère, Hakainde Hichilema, président-élu, qui devient le septième président de la république » de Zambie, a déclaré Edgar Lungu, à la tête du pays depuis six ans. Un bon exemple de démocratie, n’est-ce pas? (SPM/2021)

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