MAIDOUGOURI, 15 NOVEMBRE (ASPAMNEWS)-Alors qu’ils ont soupçonné plusieurs femmes de sorcellerie dans le nord-est du Nigeria, des combattants du groupe terroriste Boko Haram, les ont exécuté, selon nos sources.
La raison du massacre était la mort soudaine de trois enfants d’un commandant du groupe djihadiste qui a accusé plus de 40 femmes du village d’Ahraza, dans l’État de Borno, d’être impliquées. « Il [le chef djihadiste Ali Guyile] a dit qu’il allait enquêter sur notre implication dans la mort de ses enfants et donner une punition appropriée si nous étions reconnues coupables », a déclaré Talkwe Linbe, l’une des femmes capturées qui a réussi à fuir.
Après les présumées enquêtes, les extrémistes islamistes ont exécuté 14 femmes, puis 12 autres, les accusant d’être toutes des sorcières. Outre ces 26 exécutions, le sort du reste des femmes capturées est pour l’heure inconnu et on craint qu’elles ne subissent également le même châtiment que celles exécutées.
Pour rappel, en 2002, des extrémistes ont créé le mouvement terroriste insurrectionnel Boko Haram dans l’État de Borno, dans le nord-est du Nigeria. En 2015, les forces armées nigérianes ont défait les combattants de Boko Haram et réduit sensiblement le territoire sous leur contrôle. La même année, le groupe Boko Haram s’est divisé avec le départ d’une fraction de combattants qui ont créé l’État islamique en Afrique de l’Ouest. (SPM/2022)
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