Depuis quelques jours, la toile est en ébulition après des propos de la populaire coach ivoirienne, Hamond Chic. L’ influenceuse a dans une de ses vidéos live , conseillé à ses abonnées de faire leur toilette intime avec de la bétadine jaune normalement dédié à des soins antiseptiques. L’ affaire a suscité un tollé général entrainant la réaction des autorités ivoiriennes.
Selon Hamond Chic, l’utilisation du bétadine jaune aurait des effets agréables pour la sexualité. Les plus crédules ont pris le conseil à la lettre et se sont rués vers les pharmacies.Une pénurie du produit aurait même été signalisée dans le pays.
La situation a alerté le Ministère de la santé qui a , à travers un communiqué , attiré l’attention sur les dangers liés à l’utilisation de la bétadine jaune .
« Pour les toilettes intimes, il est recommandé d’utiliser de l’eau simple ou de l’eau avec un savon doux à PH neutre.La Betadine, en revanche, est un antiseptique destiné à un usage sur la peau et non sur la muqueuse. Son PH est instable et alcalin, ce qui en fait un choix inapproprié pour l’hygiène intime. L’ utilisation de la Betadine expose les femmes à des écoulements vaginaux ou des pertes vaginales incurables en raison de la destruction de la flore vaginale par ce produit. Ces infections peuvent évoluer vers des complications graves, notamment l’atteinte des trompes de Fallope et de leurs annexes, pouvant entraîner une stérilité », prévient le communiqué.
Dans la journée du mercredi , la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA), a , à son tour , dans un communiqué , demandé , à l’influenceuse coach Hamond Chic, de poster un message de rectification après avoir conseillé , l’application de la bétadine jaune dans la cavité vaginale et ce, sans avis médical.
« La HACA demande à l’influenceuse concernée d’avoir sans délai, à poster un message de rectification et à présenter des excuses publiques », ordonne la HACA, qui invite les utilisateurs du net à faire preuve de responsabilité .
« Toute publicité de produits de santé auprès du public est interdite sauf dérogation spéciale accordée par le ministère chargé de la santé après avis de l’organisme national du secteur de la publicité »., rappelle la HACA dans son communiqué.
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