La ville de Lomé est-elle devenue le théâtre d’une farce lumineuse ? Les lampadaires, habituellement si prévisibles dans leur rôle d’éclairage nocturne, semblent avoir décidé de prendre une pause comique. Tandis que certains s’illuminent avec enthousiasme en plein jour, d’autres s’éteignent mystérieusement dès que la nuit pointe le bout de son nez. Un spectacle absurde qui met en péril la quiétude des citoyens.
Au-delà du côté cocasse de la situation, il est essentiel de souligner que l’éclairage public est une question de sécurité, mais également de finances publiques. En effet, les tarifs d’éclairage public sont supportés par les contribuables, qui s’attendent logiquement à bénéficier d’une illumination adéquate lorsqu’il fait sombre et non en plein jour.
Le paradoxe est tel que les citoyens se retrouvent à payer pour se retrouver dans l’obscurité ou à bénéficier d’une lumière extérieure superflue. Les fonds collectés dans le cadre de ces frais sont théoriquement destinés à l’entretien et à l’extension du réseau d’éclairage public. Malheureusement, la réalité ne semble pas toujours suivre cette logique.
Il est grand temps de remédier à ces dysfonctionnements et de garantir à tous un éclairage public cohérent et adapté à chaque moment de la journée. D’ailleurs, l’Association togolaise des consommateurs (ATC) en a fait le constat et lance un appel urgent aux pouvoirs publics pour qu’ils interviennent rapidement.
Les Togolais méritent un éclairage public digne de ce nom, et non pas un numéro de cirque nocturne.
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