Dadju, un ambassadeur de la musique afro et de la culture africaine
Le chanteur français d’origine congolaise, Dadju, a joué un rôle important dans le rayonnement de la culture africaine en France. Lors d’une interview accordée à Forbes Afrique, il partage sa fierté d’avoir contribué à cette intégration réussie et évoque l’essor frappant de la musique afro sur la scène internationale.
Selon Dadju, la musique afro est aujourd’hui un véritable phénomène mondial et occupe une place de choix dans l’industrie musicale.
Aujourd’hui, l’afro tient le haut de l’affiche. Beaucoup pensaient que ça allait être un simple effet de mode, mais depuis maintenant six ans, le succès de ce genre musical ne se dément pas. Des Américains aux Asiatiques, aujourd’hui, tout le monde veut faire de l’afro.
Dadju
Fally Ipupa, Papa Wemba, P-Square…
Il affirme également que l’amour pour la musique afro ne se limite pas à une question de couleur de peau, mais plutôt de génération. Dadju estime que la nouvelle génération a su capter les codes de l’afro et les assimiler d’une manière que la génération précédente n’avait peut-être pas réalisée. L’afro a une histoire qui remonte à des années, avec des artistes tels que Fally Ipupa, Papa Wemba et P-Square au Nigeria. Bien que ces artistes aient eu du succès, leur impact n’était pas aussi puissant qu’aujourd’hui.
Le Prince Dadju attribue ce changement à des générations comme la sienne et celles qui les suivent. Il met en lumière l’impact des artistes nigérians tels que Burna Boy, WizKid et Davido, ainsi que l’influence de Fally Ipupa. Pour Dadju, ces artistes ont véritablement contribué à la démocratisation de la musique africaine à l’échelle mondiale, et il est fier de participer à sa manière à cette évolution.
Dadju pour finir évoque avec enthousiasme un mouvement actuel où de nombreux artistes retournent en Afrique pour créer, tourner des clips et produire de la musique, même s’ils n’y ont pas grandi ou n’ont pas de lien direct avec le continent. Selon lui, l’engouement pour l’Afrique est motivé par la reconnaissance de son rôle central dans le façonnement de l’avenir, tant sur le plan culturel que musical. Il dit :
(…) Parce qu’ils ont compris que l’Afrique, c’est l’avenir.
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