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Paul Pogba face à face avec les accusés lors de son procès pour séquestration

L’actualité autour de Paul Pogba ne faiblit pas, alors que le footballeur est au cœur d’une affaire judiciaire majeure. Ce vendredi, l’international français est convoqué au tribunal de Paris pour confronter cinq suspects dans une affaire de séquestration qui remonte à mars 2022, lorsque deux braqueurs lui ont réclamé 13 millions d’euros.

Le joueur, récemment sous les projecteurs en raison d’un contrôle positif à la testostérone, se retrouve ainsi au cœur d’une nouvelle affaire judiciaire, marquée par des versions contradictoires entre lui et les cinq hommes qui sont mis en examen pour séquestration, extorsion en bande organisée avec arme, et participation à une association de malfaiteurs criminelle, au détriment du champion du monde de football.

La confrontation en cours est une étape cruciale dans cette enquête qui a débuté en septembre 2022. Elle vise à confronter les témoignages du champion et des cinq individus qui gravitent autour de cette affaire. Parmi les accusés figure Mathias Pogba, le frère aîné de Paul, bien qu’il ne soit pas attendu lors de cette confrontation. Il est suspecté d’avoir exercé une pression sur son frère pour le paiement des 13 millions d’euros, une accusation qu’il réfute. Cependant, il n’était pas présent lors de la nuit de la séquestration.

La confrontation devrait particulièrement se focaliser sur les événements de la nuit du 19 au 20 mars 2022. Les versions divergent sur plusieurs points, tels que les personnes présentes lors d’un dîner précédant la séquestration, les circonstances entourant la sortie nocturne de Paul Pogba vers un autre appartement, et la confiscation présumée de son téléphone.

Les cinq suspects impliqués dans cette affaire comprennent trois amis d’enfance de Paul Pogba ainsi que deux individus familiers du quartier. Selon les enquêteurs, ils forment « une équipe criminelle composée d’amis d’enfance, renforcée par un individu au passé criminel, Roushdane, dont l’objectif était d’extorquer 13 millions d’euros à Paul, qui avait coupé les ponts en début d’année, » selon un rapport policier consulté par l’AFP.

Lors de leurs auditions individuelles devant la juge d’instruction, les cinq accusés ont nié toute implication. Roushdane K., au centre des soupçons, a affirmé avoir été victime lui-même, arguant avoir été blessé par balle en raison du non-paiement de la somme exigée par les braqueurs, soulignant qu’il craignait pour sa sécurité.

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