Le scandale de la vente illégale de médicaments au Centre hospitalier universitaire (CHU) Kara continue de secouer l’opinion publique. Mardi 10 octobre 2023, le ministre du Travail, de la Fonction publique et du dialogue Social, Gilbert Bawara, a annoncé la suspension sans traitement de salaire de l’infirmier diplômé d’État, Emoro Pignozi Bernard, pour avoir administré un sérum antivenimeux d’origine douteuse à un patient, le mettant ainsi en danger. L’infirmier est également accusé de violation d’une prescription médicale.
Avant cette décision, trois autres employés, à savoir Kpizia Sama (garde-malades), Miloga Barrekou Dissiraba (aide-soignante) et Takougnadi Magliwè (interne stagiaire), ont vu leur contrat résilié par le directeur du CHU Kara, le Dr. Amanga Komi. Ils ont tous été reconnus coupables d’infractions liées à la vente illégale de médicaments et à des pratiques médicales douteuses.
L’affaire au CHU Kara a été portée à l’attention du ministre de la Santé, le Pr. Moustafa Mijiyawa, par l’Observatoire pour la promotion de la santé en Afrique (OPS-AFRIQUE), suite à des abus présumés du personnel médical à l’encontre d’un patient admis pour une morsure de serpent.
Réagissant à ces pratiques peu orthodoxes, l’Ordre national des médecins du Togo a fermement condamné ces agissements et a demandé au ministre de la Santé de prendre des mesures sévères à l’encontre des auteurs de ces actes répréhensibles.
Il est important de renforcer la surveillance et la réglementation dans les établissements de santé, tout en soulignant l’importance de l’éthique et de la déontologie médicale pour garantir la sécurité et le bien-être des patients.
Les commentaires sont fermés.