Les secouristes recherchent activement 167 personnes portées disparues à la suite du tragique naufrage d’une pirogue en République démocratique du Congo, un drame qui a déjà coûté la vie à plus de 40 personnes. Le naufrage s’est produit, le 14 octobre 2023 sur le fleuve Congo.
L’embarcation surchargée transportait plus de 300 passagers ainsi que des marchandises, selon un groupe de la société civile impliqué dans les opérations de sauvetage et de récupération. À ce jour, 189 survivants ont été secourus.
En République démocratique du Congo, les pirogues sont un mode de transport courant en raison du manque de routes adéquates. Cependant, les accidents de bateau sont malheureusement fréquents en raison de la surcharge, du manque d’entretien et des voyages de nuit. Il est également fréquent que de nombreux passagers ne portent pas de gilet de sauvetage, ce qui aggrave les risques.
Les autorités affirment que la pirogue qui a sombré naviguait de nuit, en violation des règles de sécurité. Moïse Katumbi, chef de l’opposition en RD Congo et candidat à l’élection présidentielle de décembre, a vivement critiqué le gouvernement pour avoir « toléré la navigation de nuit de bateaux délabrés et surchargés », ce qui, selon lui, est une « conséquence directe » de cette tragédie.
Un rescapé a expliqué que la pirogue, qui effectuait la liaison entre la ville de Mbandaka et la région de Bolomba dans la province de l’Équateur, a chaviré après avoir perdu l’équilibre en raison de la surcharge. Alors que l’équipage tentait de rééquilibrer l’embarcation, celle-ci a finalement sombré avec ses passagers et sa cargaison.
Dimanche, le vice-gouverneur de la province de l’Équateur a fourni des sacs mortuaires et des cercueils pour les funérailles de certaines victimes. La situation est particulièrement difficile pour les enfants qui ont été blessés lors de l’accident et qui ont perdu leurs parents.
L’enquête sur les causes du naufrage est en cours, et les opérations de secours se poursuivent pour tenter de retrouver les personnes disparues dans ce drame dévastateur.
Les commentaires sont fermés.