Le ministère de l’Intérieur a confirmé son refus de permettre à Ousmane Sonko de figurer sur les listes électorales en vue de l’élection présidentielle de février 2024, malgré la demande de la commission électorale en ce sens.
Cette décision a plongé le camp d’Ousmane Sonko dans la désillusion, car la commission électorale avait émis un avis favorable pour qu’il puisse récupérer ses fiches de parrainages, des documents essentiels pour le dépôt de sa candidature. Pourtant, le ministère de l’Intérieur a rapidement réagi en refusant de fournir ces fiches de parrainage et en confirmant que, selon leurs registres, Ousmane Sonko ne figure pas sur le fichier électoral actuel.
Ousmane Sonko avait été initialement radié des listes électorales après avoir été condamné à deux ans de prison ferme pour corruption de la jeunesse le 1er juin. Cependant, il avait été réhabilité le 12 octobre par un juge du tribunal de Ziguinchor, ville du sud du pays dont il est le maire. Cette décision de justice avait été contestée par les avocats de l’État, qui avaient saisi la Cour suprême.
Depuis lors, la direction générale des élections, relevant du ministère de l’Intérieur, a refusé de remettre au mandataire d’Ousmane Sonko ses fiches de parrainage, arguant que le jugement n’était pas encore définitif. Maître Bamba Cissé, l’avocat d’Ousmane Sonko, a exprimé des inquiétudes, déclarant : « L’État refuse l’exécution d’une décision de justice, nous n’avons plus confiance dans l’administration. »
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