Les autorités burkinabè ont publié aujourd’hui un communiqué officiel concernant l’atroce attaque survenue il y a plus d’une semaine à Zaongo, une commune du Centre-Nord du Burkina Faso. Le silence des autorités a pris fin avec cette déclaration du Procureur du Burkina Faso, révélant un bilan provisoire alarmant de 70 morts, principalement des enfants et des personnes âgées.
Huit jours après le drame, le communiqué indique que les enquêteurs, accompagnés de la Brigade spéciale des investigations anti-terroristes, ont constaté des concessions incendiées et détruites par les agresseurs. Malgré les témoignages poignants des survivants, l’identification des auteurs de cette tragédie reste, pour l’instant, impossible, selon les autorités.
L’accès au village a été entravé, nécessitant le déminage de la route conduisant à Zaongo. Les enquêteurs, confrontés à une attaque contre le convoi, ont riposté pour assurer leur sécurité.
Ce n’est pas la première fois que le Burkina Faso est confronté à de tels actes de violence. En avril dernier, à Karma, dans le nord du pays, un massacre avait coûté la vie à 136 personnes, en majorité des femmes et des enfants. Malgré une enquête diligentée par le gouvernement de transition, les résultats demeurent inconnus.
L’annonce du bilan provisoire de Zaongo suscite l’indignation et souligne l’urgence de trouver des solutions pour mettre fin à la spirale de violence qui sévit dans la région. La communauté internationale reste attentive à l’évolution de la situation au Burkina Faso et espère que des mesures efficaces seront prises pour assurer la sécurité des communautés vulnérables.
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