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L’Angola se retire de l’Opep+ : une décision stratégique pour son secteur pétrolier

L’Angola, acteur majeur de la production pétrolière en Afrique, a pris la décision de se retirer de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep+), suite à des divergences sur la réduction des quotas préconisée par les principaux producteurs mondiaux.

L’annonce du retrait de l’Angola a été faite ce jeudi 21 décembre par le ministre des Ressources naturelles, du Pétrole et du Gaz, Diamantino Pedro de Azevedo, à l’issue d’un Conseil des ministres, suivi d’un décret présidentiel signé par le président João Lourenço.

Le ministre a souligné que cette décision n’était pas prise à la légère, expliquant que jusqu’à présent, l’Angola n’avait pas eu d’influence sur les quotas, et rester au sein de l’Opep aurait imposé des réductions de production contraires à leurs objectifs de stabilisation.

« Nous avons toujours rempli nos obligations, mais il est temps pour notre pays de se concentrer davantage sur ses propres objectifs », a déclaré le ministre à la télévision publique TPA. « L’Angola a été actif au sein de l’organisation, mais notre rôle ne semble plus pertinent pour le moment. Les résultats actuels ne correspondent pas à nos intérêts », a-t-il ajouté.

En novembre dernier, l’Angola et le Nigeria, les deux principaux producteurs pétroliers du continent africain, avaient exprimé leur mécontentement quant à leurs quotas. L’Opep avait fixé un quota de 1,11 million de barils par jour pour l’Angola, alors que Luanda visait une production de 1,18 million de barils par jour.

Fondée en 1960,

L’Opep, regroupant 13 membres sous l’égide de l’Arabie saoudite, avait formé en 2016 une alliance avec dix autres pays, dont la Russie, dans le cadre de l’accord Opep+, visant à limiter l’offre pour soutenir les prix face à la concurrence américaine.

L’analyste Marisa Lourenço souligne que le retrait de l’Angola pourrait être une stratégie du président João Lourenço visant à renforcer les liens avec les États-Unis, selon des informations rapportées par l’AFP. La situation continue d’évoluer, et l’Angola se tourne vers de nouveaux horizons pour son secteur pétrolier.

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