Le secteur rizicole togolais se voit bénéficier d’un soutien substantiel grâce au Programme des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture (FAO). Le programme OCOP, lancé le lundi 18 décembre à Lomé, vise à renforcer la filière rizicole dans le pays.
Ce programme s’engage à accompagner les producteurs et les coopératives d’étuvage du riz, avec pour objectif de réaliser une production verte, une transformation verte, et un marketing vert. En parallèle, il s’attachera à renforcer les capacités techniques et organisationnelles des acteurs clés de la filière.
Ce projet vient en appui aux actions entreprises par le gouvernement togolais pour promouvoir le riz. À travers ce projet, l’État togolais veut assurer la sécurité alimentaire et nutritionnelle des Togolais à partir de la production nationale de riz et dégager des excédents pour la promotion des industries de transformation agricole.
Konlani Dindiogue, directeur de cabinet du ministère de l’Agriculture
Selon l’agence onusienne, le riz est l’un des produits prioritaires sur lesquels le Togo a concentré ses efforts pour stimuler d’autres secteurs. « Le Togo veut inverser la balance commerciale à travers le riz qui est importé en grande quantité. Et pour l’initiative en cours au Togo, c’est se concentrer sur le riz, accompagner les producteurs à faire une production durable de cette céréale », a indiqué Oyetunde Djiwa, directeur de programme à la FAO.
En réponse à l’appel lancé par la FAO, intitulé « Un pays, un produit prioritaire », le Togo a choisi le riz parmi les 28 pays africains bénéficiaires de cette initiative. L’objectif ambitieux du gouvernement est de stimuler la production locale et de réduire le déficit national en riz, estimé à 70%. À l’horizon 2030, le gouvernement vise à couvrir la demande nationale et à devenir un importateur net de riz togolais.
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