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Sommet de l’UA : six pays dont ceux de l’AES dans le box des accusés

Les rideaux sont tombés ce dimanche 18 février 2024 à Addis-Abeba en Ethiopie sur le 37ème sommet ordinaire des chefs d’État et de gouvernement de l’Union Africaine (UA). Aux regards des crises politiques et des coups d’État militaire qui deviennent de plus en plus récurrents sur le continent, c’est sur une note peu reuilisant que le sommet a pris fin.
Au total six pays notamment la Guinée, le Gabon, le Soudan et les trois pays de l’Alliance des Etats du Sahel(AES) etaient dans le viseur de l’UA suite aux coups d’État militaire qui ont saper l’ordre constitutionnel dans ces pays.
Le dit sommet était également une occasion pour l’ambassadeur nigérian Adewoye Bankole, Commissaire du conseil des affaires politiques, de paix et sécurité de l’Union Africaine de relayer les préoccupations et inquiétudes des chefs d’État et de gouvernement surtout concernant la multiplication les coups d’État militaire et l’instabilité politique en Afrique .
Il a insisté sur la politique de zéro tolérance de l’Union Africaine qui a suspendu les six pays concernés.Le diplomate nigérian a tout de même souligné que l’organisation reste à leur côté pour soutenir le processus de transition afin que l’ordre constitutionnel soit rétabli dans les délais raisonnables. Bankole Adewoye se veut optimiste en pointant le fait que l’Union Africaine a observé plusieurs élections l’année dernière et qu’elle va recommencer pour les quinze scrutins à venir au cours cette année, preuve selon le diplomate que l’Union Africaine maintient sa pratique pour l’enracinement démocratique dans les pays africains.
Le commissaire de l’Union Africaine a exprimé sa volonté de rendre opérationnel la force africaine en attente de l’Union Africaine en vue de riposter aux eventuels putschs sur le continent.
Rappelons que le président mauritanien, Mohamed Ould Gazouani a finalement accepté prendre la présidence de l’Union Africaine après d’intenses discussions et de négociations avec ses voisins de l’Afrique du Nord. Le président Mohamed Ould Gazouani a ainsi témoigné sa reconnaissance envers la trentaine de chefs d’État et de gouvernement qui ont pris part à ce sommet.

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