Madagascar a été frappée par le cyclone Gamane, causant la mort de onze personnes et laissant plus de 7 000 autres sinistrées dans son sillage. Les autorités rapportent que six personnes ont péri noyées, tandis que cinq ont été tuées par des effondrements de maisons ou des chutes d’arbres. Ce bilan alarmant s’ajoute aux 2 600 sinistrés déjà recensés dans le précédent rapport.
Les ravages du cyclone ont été dramatiquement visibles, avec plus de 1 200 maisons inondées et des scènes poignantes de secours où les habitants se sont mobilisés pour évacuer les zones touchées. Routes et ponts ont été submergés, isolant encore davantage les régions les plus vulnérables.
Une caractéristique notable de ce cyclone est sa trajectoire imprévisible. Jusqu’à douze heures avant son impact, les prévisions ne prévoyaient qu’un passage près de l’île. Sa lenteur et son intensité ont exacerbé sa force destructrice, concentrant ses ravages sur les zones qu’il a touchées.
Selon le général Elack Andriakaja, directeur général du Bureau national de gestion des risques et catastrophe (BNGRC), le cyclone a eu un impact dévastateur en raison de sa quasi-stationnarité, provoquant d’importantes inondations et des dommages significatifs aux infrastructures.
Chaque année, Madagascar est confrontée à une saison cyclonique intense, avec une dizaine de tempêtes ou cyclones touchant le sud-ouest de l’océan Indien entre novembre et avril. Les conséquences de ces phénomènes naturels rappellent la nécessité d’une préparation et d’une vigilance accrues pour protéger les populations vulnérables.
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