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Togo: le ministre de la justice et son collègue de la sécurité mettent en garde contre la publication de fausses informations

La diffusion des informations tendancieuses et erronées en ces moments sensibles de la vie socio-politique sont punies par la loi et les textes en vigueur au Togo. C’est ce qui ressort d’un communiqué rendu public ce dimanche 7 Avril 2024 par le garde des sceaux, ministre de la justice et de la législation, Mipamb NAHM-TCHOUGLI et le ministre de la sécurité et de la protection civile, Calixte Batossie MADJOULBA.
Le communiqué porte à la connaissance de l’opinion nationale que la diffusion des Fake news , la diffamation et la calomnie menacent la quiétude des populations et constituent des atteintes à la paix sociale, à la cohésion nationale ainsi qu’à la sécurité et à la stabilité du pays.
Ces infractions poursuit le communiqué sont punies par le nouveau code pénal et plusieurs autres textes et agréments notamment le code de la presse et de la communication , les lois relatives à la protection des données à caractère personnel et à la loi sur la cyber sécurité et à la cybercriminalité au Togo.
« En cette période de la vie nationale, marquée par de nombreux débats et prise de position d’acteurs politiques et de la société civile, liée entres autres au processus de révision de la constitution et aux prochaines consultations électorales, la libre expression des opinions et points de vue demeure primordiale dans le respect des lois et règlements en vigueur. Malheureusement, il a été relevé que certains de nos concitoyens se servent des réseaux sociaux pour propager soit délibérément, soit par ignorance des informations dénuées de tout fondement et susceptibles de provoquer des troubles à l’ordre public », lit-on dans le dit communiqué.
De même, les deux ministres rappellent aux médias traditionnels de veiller au respect de la déontologie et à l’éthique en cette période sensible de la vie politique de notre pays.
« Aussi, faut-il rappeler à l’attention de tous, que les informations via les médias traditionnels ou par le truchement des réseaux sociaux restent soumis aux respects de la déontologie et de l’éthique en matière d’information et de communication et généralement à un devoir de responsabilité et de vérification des contenus partagés « , a indiqué le communiqué.
Il sied de rappeler que les auteurs et complices de la diffusion et propagation de ces fausses informations seront punis par la loi.
« Leurs auteurs et complices s’exposent donc aux rigueurs de la loi de même que les usages des réseaux sociaux et autres espaces d’expression publique qui retiendraient à manquer de faire preuve de parcimonie, de responsabilité et de vérification de toute information avant sa redistribution », a conclu le communiqué conjoint des deux ministres.
La Rédaction

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