Le Collège des enseignants de l’Ecole africaine des métiers de l’architecture et de l’urbanisme (Eamau) exprime son inquiétude concernant la gestion de l’institution. Les activités pédagogiques risquent d’être perturbées dès le 24 avril, car les enseignants réclament la fin de certaines irrégularités et des mesures urgentes pour redresser l’établissement.
Parmi les problèmes révélés par Togo breaking news, on compte le prélèvement sans accord préalable de 5 % des salaires des enseignants depuis février 2024 et l’absence d’assurance maladie depuis décembre 2023. Les enseignants interpellent également le Conseil scientifique et pédagogique sur la gestion problématique de l’école.
La menace de grève se profile
Si les demandes exprimées avant le 18 avril 2024 ne sont pas satisfaites. Les enseignants pourraient suspendre totalement les activités pédagogiques dès le 24 avril 2024.
Les préoccupations pédagogiques et scientifiques incluent l’organisation des ateliers, les voyages d’études des étudiants et le financement des laboratoires de recherche, entre autres. Les enseignants mentionnent également les conditions de travail dégradées, notamment le retard de paiement des vacations et la vétusté du matériel pédagogique.
Les enseignants appellent à une nouvelle direction pour l’Eamau, capable de relever les défis de développement et de maintenir la qualité de l’enseignement dans cette institution panafricaine. La grève pourrait avoir un impact majeur sur la rentrée académique 2024-2025, nécessitant des actions urgentes pour résoudre les problèmes en suspens.
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