À 100 jours des Jeux olympiques de Paris, Moustapha Berraf, président de l’Association des comités nationaux olympiques d’Afrique (Acnoa) et membre du Comité international olympique (CIO), partage ses réflexions sur les préparatifs des athlètes africains lors d’une interview accordée à RFI.
L’importance des Jeux olympiques pour les athlètes africains
Berraf souligne l’importance cruciale des Jeux olympiques pour les sportifs africains, qui se préparent avec enthousiasme et détermination pour cette compétition internationale. Bien que beaucoup d’athlètes s’entraînent en France et en Europe en raison du manque d’infrastructures dans leurs pays d’origine, des programmes tels qu’Olympafrica, en collaboration avec le CIO, permettent de combler certaines lacunes.
Soutien et programmes pour les athlètes
Les athlètes africains bénéficient de programmes spécifiques mis en place par l’Acnoa, dont des bourses et l’appui du programme de Solidarité olympique du CIO, pour améliorer leurs conditions de préparation. L’athlétisme reste le domaine phare pour les médailles africaines, mais Berraf s’attend à des avancées notables dans d’autres disciplines comme le taekwondo et la boxe lors des Jeux de Paris.
Assurer la participation des athlètes africains
Berraf est conscient des obstacles rencontrés par les athlètes africains, notamment en matière de visas. Il travaille avec les autorités françaises pour s’assurer que tous les athlètes qualifiés, y compris ceux des pays en difficulté comme le Mali, le Burkina Faso et le Niger, pourront participer aux Jeux de Paris sans encombre.
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