Selon les données du Bureau de la coordination des affaires humanitaires (OCHA), l’insécurité persistante et les répercussions du récent conflit de deux ans dans le nord de l’Éthiopie ont contraint la fermeture de quelque 4 178 écoles.
Cette crise a entraîné l’exclusion de plus de 4,1 millions d’enfants de la région d’Amhara, en raison des conflits en cours, de la sécheresse et d’autres facteurs aggravants.
Ces chiffres alarmants représentent environ 35% du nombre total d’élèves de la région pour l’année scolaire en cours. En outre, environ 300 écoles dans différentes zones de la région sont endommagées, tandis que 350 autres ne fonctionnent pas en raison des conflits et de l’insécurité. Certains districts ont également dû fermer des écoles en raison d’une pénurie de fournitures scolaires.
L’OCHA souligne que près de 1,7 million d’enfants ont un besoin urgent de matériel scolaire, tandis que plus de 56 000 enseignants et membres du personnel éducatif nécessitent un soutien psychosocial. Pour remédier à cette situation critique, les autorités régionales envisagent actuellement un programme d’études de six mois pour combler les lacunes éducatives.
Bien que les programmes d’alimentation scolaire aient aidé plus de 156 000 élèves dans huit districts, une augmentation significative de l’aide alimentaire et éducative reste nécessaire pour répondre aux besoins croissants.
Vendredi dernier, dans sa dernière mise à jour de la situation humanitaire en Éthiopie, l’OCHA a averti que les conditions actuelles d’insécurité et de sécheresse entraînent des déplacements massifs, accentuant ainsi la vulnérabilité des communautés touchées.
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