A l’issue des assises nationales tenues le samedi 25 mai 2024, la période de transition a été prolongée de 5 ans.Si les soutiens du président Ibrahim Traoré jubilent suite à l’annonce de cette décision, certains leaders d’opinion comme le journaliste Newton Ahmed Barry parle plutôt d’un simulacre de démocratie.
Selon le journaliste et ancien président de la Commission Électorale du Burkina Faso, Newton Ahmed Barry, le but des assises n’était pas de réfléchir sur quoi que ce soit mais plutôt de prolonger cette transition.
» Nous ne sommes plus dans une transition, nous sommes dans un pouvoir militaire. Le but des assises n’était pas évidemment de réfléchir sur quoi que ce soit, c’était de faire les prolongations. À partir du moment où la prolongation a été obtenue , le reste était sans objet. Même la lutte contre le terrorisme n’est plus un objectif stratégique, ça devient une variable d’ ajustement », a affirmé Newton Ahmed Barry avant d’ajouter que » je pensais que nous Burkinabé , nous étions prémunis contre des choses aussi grotesques, mais je me rends vraiment compte que l’histoire des peuples n’est jamais linéaire et qu’on peut aussi bien monter haut et descendre évidemment dans les franges. Je pense que c’est là où nous en sommes aujourd’hui ».
Il est à noter qu’en dehors de la prorogation de la durée de transition de 5 ans, la charte de la transition donne la possibilité au président Ibrahim Traoré de se présenter à l’élection présidentielle qui se tiendra probablement en 2029.
La Rédaction
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