Tunisie : les détails de la présidentielle 2024

L’Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie) a précisé les étapes de la prochaine élection présidentielle en Tunisie, prévue pour le 6 octobre 2024. Voici les principales dates et conditions à retenir :

Les candidats peuvent déposer leurs dossiers du 29 juillet au 6 août 2024. Une liste préliminaire des candidatures retenues sera publiée le 11 août, et deviendra définitive le 3 septembre après le délai de retrait des candidatures.

Calendrier de la campagne

La campagne électorale se déroulera du 14 septembre au 4 octobre. Une période de silence électoral est prévue le 5 octobre, avant le premier tour le 6 octobre. Pour les électeurs à l’étranger, le scrutin se tiendra les 4, 5 et 6 octobre, avec une campagne du 12 septembre au 2 octobre.

Scrutin à deux tours

Si aucun candidat n’obtient la majorité absolue au premier tour, un second tour sera organisé dans les deux semaines suivant les résultats définitifs.

Annonce des résultats

Les résultats provisoires seront communiqués le 9 octobre, tandis que les résultats définitifs seront proclamés au plus tard le 9 novembre, après épuisement de tous les recours.

Conditions de candidature

Les candidats doivent être inscrits au registre électoral, de nationalité tunisienne, musulmans, avoir au moins 40 ans, jouir de leurs droits civils et politiques, et ne pas avoir occupé précédemment la fonction de président de la République. Un extrait de casier judiciaire (bulletin n°3) sans condamnation est requis, et les infractions aux articles 161 bis et 160 bis du Code électoral, relatifs aux tentatives d’influence et au financement étranger, entraînent l’inéligibilité.

Financement de la campagne

Les candidats doivent s’appuyer sur l’autofinancement et des fonds privés, respectant un plafond fixé par décret présidentiel. Le financement public, supprimé lors des législatives de 2022, ne sera pas réintroduit.

Parrainages nécessaires

Chaque candidat doit obtenir le parrainage de dix députés de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) ou du Conseil national des régions et des districts, de quarante présidents élus de collectivités locales, ou de 10 000 électeurs inscrits au registre électoral, issus d’au moins dix circonscriptions avec un minimum de 500 électeurs par circonscription.

Avec Jeune Afrique

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