Contribuer à favoriser la participation des femmes aux affaires publiques et politiques : tel est l’objectif d’une rencontre d’échanges organisée le 30 juillet 2024 par la Commission nationale des droits de l’homme à l’intention des femmes leaders des organisations de la société civile et groupements de femmes du grand Lomé. Elle s’inscrit dans le cadre de la journée internationale de la femme africaine, célébrée le 31 juillet de chaque année et placée cette année sous le thème « Eduquer et qualifier l’Afrique pour le 21ème siècle ». Le Centre international de conférences et actions culturelles (CICAC) de Lomé a servi de cadre à cette rencontre dont les travaux ont été dirigés par Me Kwao Ohini SANVEE, président de la Commission nationale des droits de l’homme.
Une soixantaine de femmes issues d’horizon divers ont pris part à cette rencontre dont le but est de les outiller sur les dispositions et mécanismes relatifs à la participation des femmes aux affaires politiques afin de susciter chez elles l’engagement politique.
« La représentation des femmes dans les instances décisionnelles au Togo : enjeux et défis », est le sous-thème autour duquel s’est déroulée la rencontre. Le choix de ce thème n’est pas fortuit. Car à en croire le Président de la CNDH, Me Kwao Ohini SANVEE, “la participation des femmes dans les instances de prise de décision publique et politique, la représentativité, voire la participation politique et paritaire des femmes reste encore faible, malgré les avancées enregistrées au Togo”.
Il a tout de même salué la volonté politique des plus hautes autorités de faire de la promotion de la femme leur cheval de bataille. Cela s’est traduit, a-t-il souligné, par la présence des femmes au niveau de certains postes stratégiques ou décisionnels, à savoir la primature, la Présidence de l’Assemblée nationale, le Médiateur de la République, HCCRUN, etc.
Le thème principal de la rencontre a été développé par l’honorable KADJAKA ABOUGNIMA Molgah. Elle a fait l’état des lieux de la représentation des femmes dans les instances décisionnelles, souligné les enjeux d’une meilleure représentation des femmes dans les instances de prise de décisions, évoqué les défis majeurs qu’il faudra relever à tout prix et formulé des recommandations pouvant permettre de soutenir les actions déjà déployées pour améliorer la représentativité des femmes dans les postes de décisions. Pour l’oratrice, une chose est de prendre des textes en faveur de la femme, une autre en est leur application.
Ce développement a été suivi d’échanges au cours desquels plusieurs personnes ressources et participants ont partagé leurs expériences personnelles pour motiver les jeunes filles à persévérer dans les études et la vie professionnelle malgré les obstacles qui pourraient obstruer leur chemin de vie.
La rédaction
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