Le contrat de Dare Nibombé : entre incertitudes et controverses

Dare Nibombé, ancien capitaine des Eperviers, a enfin révélé les raisons du retard dans la signature de son contrat d’entraîneur avec la Fédération togolaise de football (FTF).

Nommé le 15 juin dernier, l’ex-joueur international se retrouve au centre d’un bras de fer concernant la composition de son staff, notamment avec la présence imposée de Kader Cougbadja, son ancien coéquipier.

Désaccords sur le staff technique

Intervenant sur Taxi FM, Nibombé a expliqué que le blocage de son contrat est principalement dû au fait que le ministère des Sports insiste pour que Cougbadja soit son deuxième adjoint. Bien qu’il reconnaisse les compétences de ce dernier, Nibombé préfère qu’il soit un simple assistant plutôt qu’un membre officiel de son staff. « Kader, je le veux comme collègue entraîneur qui peut assister à mes séances, mais pas dans mon staff », a-t-il déclaré.

Dans son plan pour développer le football togolais, Nibombé a proposé d’intégrer Abalo Dosseh, un autre ancien Épervier, actuellement entraîneur de Gomido de Kpalimé. Pour lui, Dosseh, avec son expérience locale, est mieux placé pour contribuer à l’essor des joueurs togolais. « Sur les dix dernières années, Abalo Dosseh est le seul entraîneur qui est resté sur le territoire national. C’est lui qui peut m’apporter plus que Kader », a-t-il ajouté.

Polémique sur la révélation du salaire

La situation a été davantage compliquée par la divulgation du salaire de Nibombé dans les médias. Selon les déclarations de Gilbert Halba, Directeur de Communication du Ministère des Sports, Nibombé percevrait un salaire de 12 millions de FCFA, avec 14 millions supplémentaires pour son staff, soit un total de 26 millions de FCFA. Cependant, l’intéressé s’est montré surpris, affirmant avoir appris ce montant par la presse. Il a également dénoncé cette divulgation, la qualifiant de faute éthique.

« L’éthique ne permet pas de divulguer le salaire d’un entraîneur dans les médias. C’est une faute », a-t-il déploré, précisant qu’il avait proposé un salaire bien inférieur à celui de ses prédécesseurs comme Claude Leroy et Paulo Duarte.

La signature du contrat de Dare Nibombé reste donc en suspens, entre incertitudes sur la composition de son staff et controverses autour de son salaire, une situation qui laisse planer le doute sur la suite de sa mission à la tête des Éperviers.

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