Le Mouvement Ivoirien des Droits Humains (MIDH) réagit suite à la condamnation d’un second proche collaborateur de l’ancien premier ministre, Guillaume Sorro, président du mouvement Génération des Peuples Solidaires (GPS).
Selon le président du MIDH, Bamba Drissa, la condamnation à deux ans de prison ferme, du deuxième cadre du GPS aux motifs de « troubles à l’ordre public » est une surprise générale, étant donné que la dissolution du mouvement politique GPS n’est pas encore définitive.
Il a par ailleurs invité les autorités judiciaires ivoiriennes à se départir des pressions du pouvoir exécutif, car a-t-il ajouté « demander les conditions d’une élection transparente, équitable et ouverte ne sauraient être un délit, c’est même un principe démocratique ».
Bamba Drissa a en outre exhorté les tenants du pouvoir d’Abidjan à convier tous les acteurs politiques ivoiriens à une table de discussion afin de trouver un consensus autour de l’organisation des élections présidentielles de 2025.
Il faut rappeler que bien avant la condamnation de Kando Soumahoro, un autre cadre du GPS au nom de Mamadou Traoré a été condamné la semaine dernière à deux ans de prison pour « diffusion de fausses nouvelles et trouble à l’ordre public »
La Rédaction
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