Dans la continuité des mesures visant à atténuer le coût élevé de la vie au Niger, après la baisse récente du prix de la tonne de ciment à 50 000 FCFA et l’interdiction de l’exportation du riz et des céréales hors du pays, sauf vers les pays de l’AES, les autorités de la transition s’attaquent désormais aux secteurs de l’énergie.Pour soulager la population, des décisions importantes ont été prises concernant la réduction du prix du gaz butane et du carburant. Désormais, la bouteille de gaz butane de 12,5 kg, précédemment vendue à 7 000 FCFA, coûte 4 000 FCFA. De plus, le prix du carburant à la pompe, qui était fixé à 638 FCFA le litre, est désormais abaissé à 499 FCFA.Ces mesures visent à soutenir les Nigériens face aux effets de la vie chère, un phénomène mondial exacerbé par des crises économiques et sociales. Les autorités de la transition justifient ces décisions par la nécessité d’apporter un soulagement concret à la population, mettant ainsi en lumière une gestion plus sensible aux préoccupations quotidiennes.Cependant, cette initiative soulève des questions quant à la gestion précédente, incitant à une réflexion sur la manière dont les ressources du pays étaient administrées. La réduction des prix du gaz et du carburant constitue une avancée positive, mais elle invite aussi à un examen critique des politiques antérieures, en vue de bâtir un avenir plus équitable pour tous les Nigériens.
La rédaction
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