Le député de La France Insoumise, Andy Kerbrat, a été interpellé en possession de 3-MMC, une drogue de synthèse de plus en plus répandue en France. L’ironie veut que cette arrestation ait eu lieu le jour même où il signait une pétition dénonçant le chemsex, une pratique mêlant drogues et relations sexuelles.Kerbrat a immédiatement reconnu les faits et a annoncé qu’il entrait dans un programme de soins pour traiter son addiction. Bien que non placé en garde à vue, il sera convoqué prochainement par la justice dans le cadre d’une procédure pénale simplifiée.Malgré ses explications sur ses problèmes personnels, le député a reçu des soutiens, notamment à gauche, où certains appellent à considérer l’addiction comme une question de santé plutôt qu’une faute morale.Cependant, l’affaire a également provoqué des réactions indignées. Bruno Retailleau, ministre de l’Intérieur, a jugé « inacceptable » qu’un élu se procure des stupéfiants et a appelé Andy Kerbrat à en tirer les conséquences. D’autres personnalités, telles que Guillaume Richard, ont été encore plus directes, réclamant sa démission, estimant qu’un député ne peut se présenter comme victime de ses propres actes tout en occupant une fonction publique.Cette affaire relance par ailleurs les débats sur la 3-MMC, une drogue de synthèse en plein essor qui inquiète de plus en plus les autorités sanitaires françaises.
La rédaction
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