À moins d’un mois des élections présidentielles prévues pour le 7 décembre 2024, le climat politique au Ghana s’enflamme. Lors d’une conférence de presse, le Congrès démocratique national (NDC), principal parti d’opposition, a accusé le pouvoir en place, le Nouveau Parti Patriotique (NPP), de préparer un trucage électoral massif.Sammy Gyamfi, responsable de la communication du NDC, a déclaré que le brigadier général Micheal Opoku, proche du NPP, serait impliqué dans un présumé complot visant à fausser les résultats dans la région ashanti. Il accuse ce dernier de stocker illégalement des armes et des bulletins de vote à Kumasi. Ces accusations incluent également la formation de miliciens pro-NPP qui porteraient des uniformes militaires pour intimider les électeurs et les agents électoraux du NDC le jour du scrutin.« Nous exigeons la révocation immédiate du brigadier général Opoku et l’ouverture d’une enquête impartiale », a lancé Sammy Gyamfi. Pour l’heure, aucune preuve tangible n’a été présentée pour étayer ces allégations, et les autorités ghanéennes – armée, présidence et ministère de l’Information – n’ont pas encore réagi officiellement.Le président sortant Nana Akufo-Addo, qui ne peut briguer un troisième mandat conformément à la Constitution, a déclaré vouloir des élections pacifiques et transparentes. Cependant, ces accusations risquent de jeter une ombre sur le processus électoral, déjà sous haute surveillance nationale et internationale.Le NDC appelle la communauté internationale à rester vigilante face aux risques de manipulation électorale et aux éventuels troubles qui pourraient survenir. L’opinion publique attend désormais une clarification des autorités pour apaiser les tensions croissantes.
La rédaction