Effondrement d’une dalle à Gadjagan : un mort et plusieurs blessés, le gouvernement rappelle les règles de construction
Un tragique accident a frappé le chantier d’un immeuble en construction à Gadjagan, dans la commune d’Agou 1, à environ 20 km de Kpalimé. Selon un communiqué conjoint du gouvernement, l’effondrement de la dalle survenu vendredi a causé la mort d’un jeune homme de 27 ans, blessant également sept ouvriers et occasionnant d’importants dégâts matériels.Dans ce communiqué, les ministres en charge de l’Administration territoriale, de la Sécurité, et de l’Urbanisme, respectivement Hodabalo Awate, Calixte Madjoulba et Yawa Tsegan, ont exprimé leur consternation face à cette tragédie. Ils ont rappelé que cet incident fait écho à d’autres drames similaires, notamment celui d’Aflao-Sagbado, qui reste gravé dans la mémoire collective togolaise.Les premiers éléments de l’enquête indiquent un non-respect des normes de construction en vigueur, en particulier l’absence ou le non-respect des règles relatives aux permis de construire. « Cette situation malheureuse souligne la persistance du non-respect des règles de permis de construire dans notre pays », ont déploré les ministres.Ils ont également saisi l’occasion pour rappeler aux populations et aux entrepreneurs l’importance cruciale de se conformer aux normes de construction, exigeant notamment la délivrance préalable d’un permis de construire et l’intervention de techniciens agréés.En attendant les conclusions de l’enquête, les trois ministres ont averti que des sanctions réglementaires strictes seront appliquées à l’encontre des responsables de cette tragédie. Ils ont insisté sur la responsabilité collective des acteurs du secteur du bâtiment pour garantir la sécurité des constructions et, par conséquent, celle des citoyens.« Le respect des lois et réglementations en vigueur est une obligation incontournable, non seulement pour les constructeurs mais également pour les propriétaires », ont-ils souligné, appelant à une vigilance accrue afin d’éviter que de telles catastrophes ne se reproduisent.
La rédaction