Plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest sont confrontés à des pannes d’Internet depuis le jeudi 14 mars, conséquence de la rupture de plusieurs câbles sous-marins de fibre optique. La Côte d’Ivoire figure parmi les nations les plus durement touchées. Les conséquences de cette panne géante sont multiples, notamment avec le blocage complet des opérations bancaires, soulevant des préoccupations quant à l’origine de ce problème majeur.
Le quotidien des Ivoiriens est fortement perturbé, avec un accès à Internet limité et très lent. Les services de communication sont fortement impactés, rendant impossible l’utilisation des réseaux sociaux, la commande de services de VTC ou même les opérations bancaires traditionnelles. Cette situation sans précédent a plongé le pays dans une situation de ralentissement généralisé, avec des répercussions importantes tant dans la vie privée que dans le secteur des entreprises.
Selon les informations rapportées par RFI, entre 70% et 80% des utilisateurs d’Internet en Côte d’Ivoire sont abonnés chez Orange et MTN, deux des principaux fournisseurs d’accès à Internet dans le pays. Cette concentration des abonnements a amplifié les effets de la panne, avec une ruée vers l’opérateur Moov, seul opérateur à échapper à cette perturbation majeure.
La cause exacte de cette panne reste encore inconnue, bien que deux hypothèses principales soient avancées. Selon le président du cabinet de télécom Tactis, Stéphane Lelux, il est possible que des travaux de voirie aient endommagé les câbles terrestres de MTN, entraînant une répercussion sur l’ensemble du réseau.
Face à cette situation, le gouvernement ivoirien a mis en place une cellule de crise pour chercher des alternatives temporaires en attendant les réparations nécessaires. Toutefois, ces solutions alternatives pourraient s’avérer coûteuses, et les réparations elles-mêmes pourraient prendre plusieurs jours, voire plus, en raison des défis techniques posés par la localisation des dommages en mer.
Les commentaires sont fermés.