Une enquête pour corruption secoue l’Afrique du Sud. Le domicile de Nosiviwe Mapisa-Nqakula, présidente de l’Assemblée nationale, a été perquisitionné en début de semaine.
Membre de l’ANC, parti au pouvoir, Mapisa-Nqakula se dit innocente, mais cette affaire risque de peser lourdement sur son parti à l’approche des élections générales. Elle est soupçonnée d’avoir accepté des pots-de-vin pendant son mandat de ministre de la Défense, relançant ainsi les préoccupations concernant la corruption au sein de l’ANC malgré les promesses de renouveau du président Cyril Ramaphosa.
Selon les accusations, elle aurait accepté des pots-de-vin en échange de l’octroi d’un contrat à un sous-traitant du ministère des Armées. Selon les allégations, une cheffe d’entreprise aurait versé plus de 100 000 euros à la ministre entre 2016 et 2019. Bien que l’affaire ait été initialement révélée en 2021, elle connaît désormais de nouveaux développements, alimentant ainsi les inquiétudes quant à l’intégrité du processus gouvernemental.
Les soupçons de corruption ne sont pas nouveaux au sein de l’ANC. Cette nouvelle affaire révèle que la lutte contre la corruption reste un défi majeur pour le parti, malgré les efforts de réforme. Avec les élections générales à seulement deux mois, cette enquête pourrait avoir un impact significatif sur l’image et les résultats électoraux de l’ANC.
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