Le premier sommet Corée-Afrique s’est inauguré ce mardi 4 juin à Séoul, réunissant une trentaine de chefs d’État africains, dont le président togolais, Faure Gnassingbé.
Placée sous le thème « L’Avenir que nous construisons ensemble : croissance partagée, durabilité et solidarité », cette rencontre vise à forger de nouveaux mécanismes de coopération pour répondre aux défis communs dans des secteurs clés.
L’ouverture du sommet a été marquée par une intervention du président togolais, qui a salué l’initiative, soulignant l’importance d’un partenariat équilibré en s’inspirant du modèle de développement coréen. Il a exprimé sa vision pour le développement de l’Afrique, mettant en avant deux conditions essentielles : une orientation vers l’extérieur et une structuration stratégique de l’État. Illustrant ses propos, il a évoqué le cas du Togo, un pays dont l’ouverture économique est dictée par sa taille modeste et son positionnement stratégique en Afrique de l’Ouest.
Le Togo, de par sa taille et sa position, ne peut se permettre de se replier sur lui-même. Son port en eau profonde et sa position au carrefour de l’Afrique de l’Ouest en font un hub naturel pour la région, ouvrant sur un marché de 400 millions de consommateurs en pleine mutation.
Faure Gnassingbé
Il a insisté sur le rôle primordial de l’Etat dans la facilitation du développement du secteur privé, en créant un environnement propice aux affaires à travers la sécurité juridique, la stabilité fiscale et des partenariats public-privé.
Les débats de cette première journée se sont conclus avec une note d’optimisme, notamment grâce à l’annonce de la Corée de financer des projets à hauteur de près de 24 milliards de dollars en faveur du continent africain.
La veille de l’ouverture des travaux, le président coréen avait honoré les dirigeants africains lors d’un dîner, soulignant l’importance de cette rencontre historique pour bâtir un avenir de coopération et de croissance partagée.
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