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Inondations à Lomé : les autorités sur le terrain après les fortes pluies

Les fortes précipitations qui se sont abattues samedi et dimanche sur Lomé ont causé d’importants dégâts, plongeant plusieurs localités de la capitale dans les eaux. Face à cette situation, Mila Aziablé, la ministre en charge de l’assainissement, s’est rendue sur le terrain pour évaluer l’étendue des dégâts. Elle était accompagnée du directeur général de l’Agence nationale de la protection civile (ANPC), Baka Yoma, ainsi que des équipes techniques de l’ANPC, de l’Agence nationale de la salubrité publique (ANASAP) et des services d’urbanisme.

Selon le rapport de l’ANPC, la situation est particulièrement préoccupante dans cinq localités de Lomé. Par ailleurs, dix bassins de rétention d’eau ont atteint leur capacité maximale, provoquant des débordements.

Les communes d’Agoè Nyivé 2 et 4, ainsi que Golfe 5, 6 et 7, sont particulièrement touchées. Des cas de dépressions ont été signalés dans les zones d’Awatamé, CMS Légbassito, derrière l’ANAC, au CEG Zongo, et à Haoussa Zongo Zilidji, près des rails.

Les bassins de rétention d’eau situés dans plusieurs quartiers, dont le Lycée technique Adidogomé, Atilamonou, Avédji 2, Léo 2000, 2 Lions, Ségbé, Novissi Gbezé, EPP 13 Janvier, Togo 2000, Bè Kpota et Wessomé, sont actuellement débordés, aggravant la situation.

Toutefois, l’ANPC indique que la situation reste sous contrôle à Dangbessito, Legbassito Avenito, Haoussa Zongo, Kotokoli Zongo et Wonyomé. Les bassins d’Avénou, Todman, Agoè Fiovi, Marché Hédzranawoé, ainsi que ceux de Golfe Haoussa Zongo et Togo 2000, ne sont pas encore débordés.

Pour faire face à cette situation, le système de pompage des eaux a été immédiatement activé dans les bassins et zones affectées. L’ANPC, en coordination avec les services techniques des communes, reste en alerte.

Les forces de l’ordre, dont la police et la Division de la sécurité routière (DSR), ont été déployées pour assurer la régulation du trafic et surveiller les quartiers à risque. Les autorités continuent de recevoir les appels d’urgence via le numéro vert 170, et des actions de surveillance et d’évaluation sont en cours pour prévenir d’éventuels risques supplémentaires.

La rédaction

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