131 Togolais bloqués en Libye ont pu regagner leur pays, le 22 octobre dernier, grâce à une initiative de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), en partenariat avec le gouvernement togolais.
Ce retour, effectué par vol charter, a permis à 77 hommes, 54 femmes et 28 enfants de retrouver leur famille et de tourner la page de leur périple migratoire.
A leur arrivée à l’aéroport de Lomé, ils ont été accueillis par Akossiwa Zinsou-Klassou, ministre de l’Action sociale, accompagnée de Fatou Diallo Ndiaye, cheffe de mission de l’OIM pour le Bénin, le Togo et le Ghana, et d’autres responsables togolais. Ce moment de retrouvailles a été marqué par des scènes de joie et de soulagement.
« Revenir chez soi est un immense soulagement. L’accueil ici à Lomé et la chaleur des retrouvailles, c’est indescriptible. J’ai désormais l’opportunité de recommencer », a confié Lare Nadijoua, l’un des rapatriés.
En collaboration avec le ministère de la Santé, l’OIM a fourni une aide d’urgence incluant de la nourriture, de l’eau, des kits d’hygiène et des services psychosociaux pour accompagner les migrants, avec des soins médicaux pour ceux qui en avaient besoin.
Vers une réintégration durable
Dans son intervention, la ministre Zinsou-Klassou a réaffirmé l’engagement du gouvernement pour une réintégration durable des migrants, rappelant que le Togo a besoin de tous ses citoyens pour se développer. « C’est ensemble que nous construirons notre nation », a-t-elle souligné, en exhortant les rapatriés à contribuer à la vie économique et sociale du pays.
Fatou Diallo Ndiaye, de l’OIM, a salué la collaboration entre les équipes togolaises et libyennes et l’engagement des autorités togolaises. Des fonds d’urgence ont permis d’évaluer les besoins des migrants et de préparer leur réintégration. Des plans de réintégration adaptés sont ainsi en cours d’élaboration, incluant des initiatives de formation, d’éducation, et d’activités génératrices de revenus pour donner aux migrants les moyens de bâtir leur avenir et de contribuer au développement de leur communauté.
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