Recep Tayyip Erdogan a été réélu à la tête de la Turquie. Lors du second tour de l’élection présidentielle turque, le 28 mai 2023, il a remporté la victoire avec 52,16% des suffrages, tandis que son adversaire obtenait 47,84%, selon les agences Anadolu et Anka. Kemal Kilicdaroglu, le candidat de l’opposition, a exprimé sa « tristesse » face aux « difficultés qui attendent » la Turquie.
Recep Tayyip Erdogan a remporté le second tour de l’élection présidentielle turque face à son rival, Kemal Kilicdaroglu. Le président sortant a obtenu 52,16% des voix contre 47,84% pour le candidat de l’opposition, selon le dépouillement de 99,85% des bulletins de vote.
Le président du Haut comité électoral turc (YSK) a annoncé la victoire du « reis » dans la soirée, bien que les résultats restent encore provisoires. Les résultats officiels définitifs devraient être annoncés en début de semaine.
À 69 ans, Recep Tayyip Erdogan, déjà au pouvoir depuis vingt ans en Turquie, est assuré de rester président pendant cinq années supplémentaires. Depuis la capitale Ankara, le candidat de l’opposition, Kemal Kilicdaroglu, a exprimé sa « tristesse » face aux « difficultés qui attendent » la Turquie.
Selon les agences Anadolu et Anka, le taux de participation pour ce second tour s’est élevé à plus de 85 % (contre plus de 88 % lors du premier tour).
Recep Tayyip Erdogan, 20 ans de règne ininterrompu
Dans quelques mois, la Turquie célébrera le centenaire de sa République, fondée en 1923 par Mustafa Kemal Atatürk. Et c’est sous la direction de Recep Tayyip Erdogan, au pouvoir depuis déjà deux décennies, que le pays marquera cet événement historique. Durant son règne, Erdogan a profondément transformé la Turquie et redéfini son image sur la scène internationale.
L’établissement d’un régime hyperprésidentiel s’est accompagné de la remise en question de la séparation des pouvoirs et des droits et libertés à l’intérieur du pays. Sur la scène internationale, la Turquie est devenue un acteur régional incontournable, capable de déclencher des crises et de résoudre des conflits. Ainsi, les acteurs occidentaux doivent continuer de prendre en compte ce partenaire imprévisible et son leader, Recep Tayyip Erdogan, qui laisse entendre que ce nouveau mandat pourrait être son dernier.
Au cours de ses deux décennies au pouvoir, Erdogan a mis en œuvre des réformes controversées et a consolidé son emprise sur le pays. Son style de gouvernance autoritaire a suscité des inquiétudes quant au respect des droits de l’homme et des libertés civiles en Turquie
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