Lutte contre la mendicité des enfants au Togo : un cri d’alarme lancé
Au Togo, la situation des enfants des rues est préoccupante. On estime qu’environ 6 000 enfants vivent dans cette situation difficile, mais ce chiffre pourrait être bien plus élevé. Parmi eux se trouvent des « talibés », des jeunes envoyés par leurs maîtres coraniques ou leurs parents pour mendier dans les rues de Lomé.
Le Mouvement d’action pour la réinsertion des enfants marginalisés (MAREM) tire la sonnette d’alarme sur la condition de ces enfants contraints de mendier pour survivre. Originaires principalement du Burkina Faso et du Niger, ces enfants sont envoyés dans des écoles coraniques dans l’espoir de recevoir une éducation religieuse rigoureuse.
Malheureusement, certaines de ces institutions, souvent informelles et dépourvues de ressources, exploitent ces jeunes en les transformant en collecteurs d’aumônes. Ils sont ainsi exposés à de multiples dangers et privations dans les rues de la capitale togolaise.
La situation est alarmante, car ces enfants sont privés de leur enfance et de leur droit fondamental à l’éducation et à une vie digne. Au lieu de recevoir un enseignement religieux enrichissant, ils sont forcés de mendier, ce qui met en péril leur bien-être physique et psychologique.
Face à cette réalité, le Mouvement d’action pour la réinsertion des enfants marginalisés (MAREM) appelle à une prise de conscience collective et à des mesures urgentes pour protéger ces enfants vulnérables. Il est essentiel de mettre en place des programmes de réinsertion sociale et éducative pour leur offrir un avenir meilleur.
La mendicité des enfants dans les rues de Lomé est un problème complexe qui nécessite une approche globale et concertée de la part des autorités, des organisations de la société civile et de la communauté internationale. Ensemble, nous pouvons faire en sorte que chaque enfant ait la possibilité de grandir dans un environnement sûr, digne et propice à son épanouissement.
La lutte contre la mendicité des enfants est un devoir moral et humanitaire. Il urge d’agir pour offrir à ces jeunes une chance de sortir de la précarité et de construire un avenir prometteur. Leur dignité et leur avenir en dépendent.
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