L’approche de la rentrée scolaire au Togo suscite une série de changements cette année. Dans le but de garantir une année académique fluide et bien planifiée, le ministère en charge de l’éducation a organisé une rencontre cruciale avec les représentants des écoles privées la semaine passée. Les résultats de ces pourparlers ont conduit à un appel pour l’harmonisation et la régulation des frais scolaires au sein de ces institutions.
Sous l’égide du département dirigé par le professeur Komla Dodzi Kokoroko, une réunion décisive a été orchestrée, réunissant les acteurs clés des associations de promoteurs d’écoles privées, notamment l’UFEPLA et l’APEPLT, ainsi que les représentants de l’Union togolaise des associations des parents d’élèves (UTAPE). L’ordre du jour de cette rencontre était d’aborder les enjeux de l’année scolaire 2023-2024, dont le coup d’envoi est fixé au 18 septembre 2023. Une occasion de revoir également la problématique de fermeture de certains établissements éducatifs privés.
Assainir le secteur de l’éducation privée
Le ministère des Enseignements primaire, secondaire, technique et de l’Artisanat a souligné que l’objectif principal de cette assemblée était de délibérer sur les défis imminents de l’année académique à venir, en mettant l’accent sur les mesures prises concernant la fermeture des écoles illégales.
Les échanges fructueux ont abouti à un consensus entre les différentes parties prenantes, qui ont manifesté leur appui envers les décisions gouvernementales visant à mettre fin aux activités de certaines institutions opérant illégalement et dans des conditions peu propices à un environnement sécurisé pour les élèves et les enseignants. Ces établissements non conformes aux normes de sécurité et de qualité ont été perçus comme une menace potentielle pour l’éducation et l’avenir des apprenants qui les fréquentent.
Frais de scolarité
Un autre point central des discussions a porté sur la hausse injustifiée des frais de scolarité dans certaines écoles privées laïques. Les promoteurs de ces écoles se sont engagés à entreprendre des actions concrètes en vue d’harmoniser et de plafonner les coûts liés à l’éducation, en prenant en compte les zones géographiques et pédagogiques. Cette démarche vise à éliminer les surenchères financières et à alléger le fardeau financier qui pèse sur les parents d’élèves.
Le ministère a rappelé que la présence d’établissements scolaires clandestins représente une menace pour la qualité de l’enseignement ainsi que pour l’avenir des élèves qui fréquentent ces écoles. Cette réunion vient confirmer la décision prise par le gouvernement de fermer ces écoles opérant en marge de la légalité, en accord avec la feuille de route gouvernementale 2020-2025, qui vise à assurer une éducation de qualité pour tous.
Ces initiatives marquent un tournant crucial dans la dynamique de l’éducation privée du pays. Des mesures concrètes pour un secteur éducatif plus régulé et des frais scolaires plus équitables donnent l’espoir d’un avenir meilleur pour les apprenants et les parents d’élèves, tout en renforçant l’engagement envers la qualité éducative et le bien-être des élèves.
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