Un puissant séisme d’une magnitude de 7 sur l’échelle de Richter a frappé le sud-ouest du Maroc, provoquant une tragédie sans précédent avec plus de 2000 morts confirmés à ce jour. Les secours s’activent sans relâche pour tenter de retrouver des survivants sous les décombres de villages entièrement détruits.
Le tremblement de terre, survenu tard dans la soirée de vendredi, a secoué violemment la région, causant des ravages considérables. L’épicentre du séisme était situé à une cinquantaine de kilomètres de Marrakech, une destination touristique populaire du pays. Les secouristes, les volontaires et les forces armées se sont mobilisés en nombre pour participer aux opérations de recherche et de sauvetage.
Selon les autorités marocaines, le bilan s’élève actuellement à 2122 morts et 2421 blessés, mais ces chiffres pourraient encore évoluer à mesure que les recherches progressent. La province d’Al-Haouz, où se trouve l’épicentre, a été la plus durement touchée, avec plus de 1350 décès recensés.
Dans le village de Tafeghaghte, presque entièrement réduit en ruines, les secouristes ont réussi à extraire un corps des décombres, mais quatre autres personnes sont toujours portées disparues. L’ampleur de la catastrophe a laissé de nombreuses familles dans la douleur et le deuil, avec des témoignages poignants de pertes tragiques.
Des tentes ont été dressées dans plusieurs villages pour abriter les familles touchées, et de nombreux habitants de Marrakech se sont précipités dans les hôpitaux pour donner leur sang en solidarité avec les victimes.
Un deuil national de trois jours a été déclaré, avec les drapeaux en berne sur les bâtiments officiels et des prières pour les victimes dans toutes les mosquées du royaume. Plusieurs pays, dont les États-Unis, le Royaume-Uni, l’Italie et même l’Algérie voisine, ont offert leur aide pour soutenir les opérations de secours.
L’Espagne a dépêché une équipe de 56 secouristes, tandis que le président français Emmanuel Macron a exprimé la disponibilité de la France à intervenir si les autorités marocaines le jugent nécessaire. Israël, qui a normalisé ses relations avec le Maroc en 2020, a également proposé l’envoi d’équipes de sauvetage pour aider à faire face à cette catastrophe.
La Croix-Rouge internationale a souligné l’importance des besoins à court et à long terme au Maroc, déclarant que les prochaines 24 à 48 heures seraient critiques, mais que les besoins perdureraient pendant des mois, voire des années.
Ce séisme est le plus meurtrier qu’ait connu le Maroc depuis celui d’Agadir en 1960, qui avait coûté la vie à près de 15 000 personnes. La nation est aujourd’hui plongée dans le deuil, avec une immense solidarité nationale et internationale face à cette tragédie inimaginable.
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