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Deux millions de FCFA pour l’achat d’un coq: La toile en branle!

En Côte d’Ivoire, lors de la 6ᵉ édition du Salon international de l’Agriculture et des Ressources Animales (SARA), un événement qui met en lumière la diversité du règne animal, un coq de l’espèce rare a été l’objet d’une vente aux enchères extraordinaire, atteignant la somme remarquable de 2 millions de F CFA. Ce prix vertigineux pour une simple volaille a suscité de multiples réactions.

Ce coq particulier a captivé l’attention du public en raison de son plumage exceptionnellement sombre, mais il va au-delà de l’apparence. Originaire d’Indonésie, ce coq appelé l’Ayam Cemani est bien plus qu’une simple poule noire. Il est enveloppé dans un mysticisme ancien, associé à des croyances et des légendes qui remontent à des siècles. Les habitants de cette région du monde considèrent cette espèce comme un trésor vivant, croyant en ses pouvoirs magiques et en sa capacité à assurer la communication avec le monde des esprits.

L’Ayam Cemani: Plus qu’un coq, un mythe…


Ce coq, avec son plumage, ses organes, muscles et os entièrement noirs, est utilisé dans des rituels sacrés en Indonésie. Il est vénéré comme un messager entre les mondes, un pont entre le tangible et l’invisible. En raison de cette aura mystique, l’Ayam Cemani est rarement consommé en Indonésie, et sa viande est réservée à des offrandes spéciales.

De plus, cette espèce exceptionnelle de poule ne se distingue pas seulement par son apparence unique. Elle est également connue pour sa productivité. Une poule Ayam Cemani pond environ 80 œufs par an, ajoutant ainsi une dimension pratique à son caractère exceptionnel. Ce mélange de rareté, de mysticisme et de productivité a contribué à faire de l’Ayam Cemani l’une des poules les plus prisées et les plus chères au monde. Selon des sources comme le « Phoenix New Times », les couples de ces poules noires indonésiennes peuvent coûter plus de 3 millions F CFA, ce qui souligne l’ampleur de l’engouement mondial pour cette espèce unique.

La vente de ce coq aux enchères en Côte d’Ivoire, lors du SARA, a non seulement éveillé l’admiration des passionnés d’ornithologie, mais elle a également suscité des discussions animées sur de multiples plateformes soulignant l’importance de préserver ces espèces rares et leur héritage culturel.

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